A TOI
Synopsis
Sebastian, d’origine anglaise, est prof d’anglais dans un lycée parisien. Célibataire, il flirte maintenant avec la quarantaine. Ses amours ne sont pas de la qualité qu’il souhaite. Il pressent que, si cela continue, il ne pourra pas assouvir son besoin de devenir père et d’apporter à sa progéniture un transfert de savoirs divers et variés.
Sylvia, belle métisse dans la deuxième moitié de sa trentaine, est une architecte talentueuse. Vivant à l’ïle de la réunion, elle subit, aussi, des périples amoureux sans lendemain. Les hommes qu’elle croise sont soit mariés, soit pas assez murs pour s’engager dans une aventure sérieuse à deux. L’âge avançant, elle a la crainte de ne pas pouvoir devenir mère et de léguer, à sa descendance, la sagesse des habitants de l’île et une certaine façon d’appréhender la vie.
Pour ces deux personnages, une seule solution : trouver le partenaire éphémère qui leur donnera l’opportunité de devenir parent à part entière, sans aucun autre engagement. Si le but est facile à énoncer, il est moins aisé à réaliser.
Profitant d’une proposition de mutation de l’académie pour un poste à l’Île de la Réunion, Sebastian débarque dans l’Île, bien décidé à concrétiser son plan.
De nouveaux amis réunionnais, un saint, une rencontre et la fusion de tout cela va donner à Sebastian le fol espoir de voir son rêve se réaliser. Seulement voilà, il rencontre Sylvia, qui est dans les mêmes dispositions que lui.
Les êtres humains étant ce qu’ils sont: faibles, amoureux et faillibles, le doute les ronge. Ils ne peuvent se résoudre à appliquer tel quel le plan fou qu’ils avaient imaginé. De cette situation critique naissent des querelles stupides, le doute, la crainte et la perte de lucidité.
Heureusement, nos deux protagonistes sont entourés d’amis et de parents fidèles et dévoués. Grace à leur intervention malicieuse, l’amour triomphera pour le bien de leur couple et de LEUR enfant.
Note d'intention:
Le monde est en guerre. Les conflits règnent à tous les niveaux. Entre puissances voulant imposer leurs vues, entre nations sur le plan économique, entre classes de la société souhaitant chacune préserver leurs acquis, leurs privilèges, entre hommes et femmes, tant au travail que dans la vie sociale.
Les premiers refusant de perdre leur assurance et prédominance de mâle, les secondes voulant acquérir cette liberté totale, cette indépendance rêvée tant financière que sentimentale, refusant de rester ce cliché indigne de femme au foyer.
Alors pour atteindre ces buts, chacun travaille, en individu égoïste, travaille encore, négligeant les buts essentiels d’une vie. Arrivés à un certain niveau social, à un certain âge, ces êtres sans âme s’aperçoivent de leurs erreurs, de leurs errements. Ils pensent, par leur statut, pouvoir rattraper cela.
Certains se lancent dans l’humanitaire, d’autres sans vergogne adoptent des enfants de pays déshérités, comme on achète un chien de compagnie, puisque l’argent permet tout. D’autres encore plus audacieux, plus inconscients, pour satisfaire leur ego, se lancent dans l’aventure d’une procréation par mère porteuse ou père étalon éphémères.
Nos deux protagonistes, Sebastian Norton et Sylvia Hoarau, déçus par des amours sans avenir, tentent cette solution, négligeant les sentiments et les souhaits du partenaire. Dans une île de la Réunion charmeuse, aux habitants attachants, ils vont s’aimer, se déchirer et beaucoup douter. Leur entourage va prendre en mains cette situation indélicate, pour tenter de donner un sens humain à leur étrange aventure.
Imprégnée par des musiques émouvantes et sentimentales, cette histoire sera traitée en comédie, en espérant qu’elle soit digne de celles américaines des années 60, tout en traitant un sujet assez grave et d’actualité.